J’ai lu deux petits pas sur le sable mouillé de anne dauphine julliand

anne dauphine julliand est une journaliste qui nous exprime dans son livre son courage et sa persévérance après la découverte de la maladie rare de sa fille.

Encore un témoignage sur une famille touchée par la maladie vous me direz, et bien oui… mais pas que…

Je me suis attachée à cette petite famille à leur façon de rendre chaque petits moments de joie précieux et irremplaçables. Thais est une petite fille tellement touchante qui transmet à ses parents des leçons de vie jours après jours.

oui c’est une belle leçon de vie, d’une famille qui aurait pu être anéantit après la triste nouvelle mais non la famille se renforce. le couple se soude et les réactions de Gaspart m’ont tellement touchées, bouleversées.

 « C’est pas grave la mort.
                                                      C’est triste mais c’est pas grave. » gaspart
ptits-pasRésumé:
L’histoire commence sur une plage, quand Anne-Dauphine remarque que sa petite fille marche d’un pas un peu hésitant, son pied pointant vers l’extérieur.
Après une série d’examens, les médecins découvrent que Thaïs est atteinte d’une maladie génétique orpheline. Elle vient de fêter ses deux ans et il ne lui reste plus que quelques mois à vivre. Alors l’auteur fait une promesse à sa fille : « Tu vas avoir une belle vie. Pas une vie comme les autres petites filles, mais une vie dont tu pourras être fière. Et où tu ne manqueras jamais d’amour. »
Ce livre raconte l’histoire de cette promesse et la beauté de cet amour. Tout ce qu’un couple, une famille, des amis sont capables de mobiliser et de donner.
Il faut ajouter de la vie aux jours, lorsqu’on ne peut ajouter de jours à la vie.
Pour faire court j’ai tout aimé dans ce livre!
Ca me fait bizarre de donner mon avis car on ne parle pas là d’un récit ou anne dauphine aurait eu à faire des choix littéraires pour des personnages qu’elle aurait inventé. NON la réalité déboule sans prévenir, sans fioritures, et c’est sa justesse et son authenticité qui fait que l’on s’attache tellement à cette famille, que l’on rit avec eux, que l’on pleure avec eux, que l’on espère et que l’on prie avec eux.
On a pas à donner son avis ou à critiquer, on a personne à tenir pour responsable si la fin ne nous convient pas car malheureusement
« le monde n’est pas une machine à exaucer les voeux. »john green.
J’ai été touché par les mots employés par anne dauphine julliand et il me tarde que la suite paresse en poche car le temps d’un weekend j’ai vraiment vécu avec cette famille, redoutant à chaque fin de page d’en entamer une autre et de me rapprocher inéluctablement de « la fin »….
et j’ai envie de continuer cette aventure certes éprouvante mais tellement enrichissante.
Linda lemay
Quand on perd ses parents, on s’appelle orphelin
Quand on perd son épouse, alors on s’appelle veuf
Quand on perd sa jeunesse, bien entendu, c’est vieux que l’on devient
Mais quand on perd son gamin, y a pas de motIl n’y a pas de nom pour décrire le père
Celui qui borde son garçon au cimetière
Jamais un seul poète, un seul pasteur, jamais un seul auteur
N’a eu assez de lettres pour tant de douleur

Quand on perd la raison, bien sûr on s’appelle fou
Et puis on s’appelle pauvre à perdre trop de sous
Quand on perd la mémoire, tout de suite on est qualifié d’amnésique
Mais y a des choses qu’aucun mot n’explique

On aura beau fouiller les plus vieux dictionnaires
Posséder le plus vaste des vocabulaires
Décortiquer Baudelaire, jusque sous terre,
Jusqu’à son dernier vers

Il n’y a pas de mot, pas de manière
D’appeler le parent d’un enfant qui n’est plus
Il n’y a pas de mot pour ça qui soit connu

Quand on perd ses parents, on s’appelle orphelin
Quand on perd son mari, alors on s’appelle veuve
Quand on perd son petit, c’est évident, il n’y a pas de mot

Pourtant y en a des mots qui nous émeuvent
Mais là, y en a aucun, y a vraiment rien à dire
On ne sait même plus trop si on a l’droit de vivre
Mais bon on vit quand même, on vit tout simplement pour n’pas crever
On rit pour n’pas pleurer des flots sans rive

Oui, on vit parce que lui, il n’pourra plus le faire
On vit parce qu’on s’dit que sans doute, il en serait fier

Quand on sauve un enfant, on s’appelle héros
Mais quand on en perd un, y a pas de mot
Pas de mot

4 commentaires

  1. Lucie · octobre 20, 2014

    J’ai également trouvé que ce livre était très touchant.

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  2. Océane · octobre 20, 2014

    Rhaaaa, mais pourquoi je n’ai pas encore acheté ce livre, depuis le temps que je veux le lire… Et évidemment ton avis me donne encore plus envie de craquer ! ^^ Super ta chronique 🙂

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    • iletaitunefois2303 · octobre 20, 2014

      merci!!!! ce livre est un petit bijou!!! j’ai hésité un moment aussi mais quand je l’ai vu en poche (en faisant mes courses ;-)) j’ai craqué!!!! résultat à peine rentrée chez moi j’ai attaqué (pour voir) et je l’ai plus lâché! lol!

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